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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 14:50

Conty : diagnostic avant aménagement d'un lotissement

 

Découverte de mobilier lithique d'époque mésolithique

cromagnon pt-16
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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 16:22

Par Guillaume Roussange | 06/03 | 07:00 les Echos.fr)

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La collectivité qui travaille en partenariat avec l'Inrap emploie 6 archéologues et techniciens de fouilles permanents.

 

La communauté d'agglomération d'Amiens Métropole s'est dotée, en 2010, de son propre service d'archéologie préventive. Son but : mener des opérations de diagnostic ou de fouilles à l'occasion des chantiers d'aménagement, et assurer l'exploitation scientifique des données archéologiques jusqu'à leur exposition au musée. Six archéologues et techniciens de fouilles permanents auxquels viennent s'ajouter une dizaine de contractuels composent le service, dont le budget global avoisine les 800.000 euros. Le service a reçu l'agrément du ministère de la Culture en juillet 2011. « La création du service a permis de réaliser des économies d'échelle sur les chantiers des 33 communes de l'agglomération », explique Josabeth Millereux, responsable du service et spécialiste de l'époque gallo-romaine. Une convention a été signée l'été dernier avec l'Inrap dont l'objectif principal est de valoriser l'exploitation scientifique et la valorisation auprès du public.

Un des chantiers principaux est l'ancienne citadelle d'Amiens, quittée par l'armée dans les années 1990. Un bâtiment du XVI siècle qui va être fouillé et analysé avant transformation en campus universitaire d'ici à la fin de la décennie. Le chantier en cours a déjà permis de mettre au jour de nombreux vestiges, notamment des voies gallo-romaine (voie d'Agrippa), ainsi que des traces d'habitats antique et médiéval. Mais c'est sur la petite commune de Thézy-Glimont que le service a récemment trouvé sa plus belle pépite : des fosses datant de la période gauloise, où ont été enterrés côte à côte des hommes et des animaux sacrifiés. Ce type de vestiges n'a pour l'instant que deux exemples de comparaison dans le centre de la France.

Guillaume Roussange, Les Echos

Correspondant à Amiens

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 23:12
PERONNE La ville s'expose dans le Nord

Courrier Picard samedi 2 février 2013

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Isabelle Bollard-Raineau, responsable du service recherche et conservation du musée de Bavay, ici devant les trois fibules du musée Danicourt.

Péronne côtoie Boston, Londres et Saint-Germain-en-Laye. Ce n'est pas une blague et ça se passe à Bavay, près de Valenciennes (Nord). Ce musée archéologique du Département du Nord propose une exposition temporaire jusqu'au 27août portant sur l'historiographie de l'archéologie à travers les collectionneurs et les collections d'antiques découverts à Bavay.

Intitulée Voyager à travers les collections de Bavay- Histoire d'archéologie 1780-1976 , elle rassemble plus d'une centaine d'objets archéologiques découverts à Bavay et actuellement conservés dans 25 musées prestigieux (British museum à Londres, musée d'archéologie Nationale à Saint-Germain-en-Laye, Musée du Louvres à Paris...). Dont trois fibules (des broches romaines pour maintenir les vêtements) du IIe siècle après J.-C et en forme d'animaux (un paon, une panthère et un poisson). Elles font partie de la collection d'Alfred Danicourt qui l'avait légué à la ville de Péronne et dont un musée porte son nom.....

la suite ici

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 13:43

journaux012-copie-1

 

L'ancienne école abrite des trésors archéologiques

 (Courrier picard du 27 janvier 2013)


famechon.JPG

Plongée au coeur de la salle archéologique de Famechon aménagée à partir de 1991.

Depuis le musée s'est étoffé et garde jalousement des objets remarquables...

 

 Lire la suite ici

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 17:10
ABBEVILLE
Mille Vaches : projet déplacé à cause de vestiges archéologiques
Courrier Picard du lundi 28 janvier 2013

 

Les découvertes des archéologues sur le site ont conduit les porteurs du projet à déplacer de 50 mètres la future ferme des mille vaches.

Capture.JPGmillevaches.JPG

Michel Welter, associé de Michel Ramery dans le projet de ferme des mille vaches.


Un nouveau permis de construire a été déposé en début d'année par les porteurs du projet des mille vaches. Une ferme géante qui doit être implantée à cheval sur les territoires des communes de Drucat et Buigny-Saint-Maclou, aux portes d'Abbeville. Mais les opposants ne se réjouiront pas trop vite. Cela ne signifie pas que ce projet est remis en cause. Il est simplement déplacé d'une cinquantaine de mètres plus au sud, sur des terrains qui appartiennent également à l'entrepreneur Michel Ramery...

 

Cliquez ici pour lire la suite

 

Voir aussi notre article du 22 mai 2011 sur Buigny-Saint-Maclou

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 17:53

 


index.jpgsalon-noir.jpgLe salon noir

par Vincent Charpentier

Apollon au fond du puits :

découverte d’un sanctuaire antique au cœur du plateau picard.

maison radio09http://www.franceculture.fr/emission-le-salon-noir-apollon-au-fond-du-puits-decouverte-d%E2%80%99un-sanctuaire-antique-au-coeur-du-plate

 

Voici peu, personne ne savait qu’un vaste sanctuaire antique se trouvait sur la commune du Mesnil-Saint-Nicaise, dans la Somme).sa récente fouille mais aussi celle de deux puits,  de plus de 15 m de profondeur, révèlent aujourd’hui un remarquable ensemble d’objets à caractère votif dont d’exceptionnels bois sculptés, des ex voto dédiés au dieu Apollon.

Ces remarquables découvertes font-elles de ce site un sanctuaire des eaux, apportant santé et guérison ? Très probablement.

 

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Invité(s) :
William Van Andringa, professeur d'Histoire des religions, université de Lille3,
Blandine Lecomte-Schmitt, archéologue, Inrap.
Marc Talon, archéologue, Inrap.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
Olivier Mignot, archéo-puits, Archéologue.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 23:13

 

journaux012

 

Thézy-Glimont. Diagnostic sur 4,9 ha, préalablement à l’aménagement d'un lotissement (A. Dubois, Service d’Archéologie d’Amiens Métropole, 2012) puis fouilles d'une première tranche

(Y. Le Bechennec Service d’Archéologie d’Amiens Métropole, 2012)

 

 

En 1968, R. Agache avait détecté deux groupes de substructions gallo-romaines éparses interprétées comme deux villae. A l'ouest, un bâtiment rectangulaire sur fondations de craie à galerie de façade était visible. A l'est, les vestiges étaient plus difficiles à interpréter. Les prospections effectuées par J. Guéquière (C.I.R.A.S.) en 2004 ont montré que ces deux sites étaient inclus dans un ensemble beaucoup plus vaste, étendu sur plusieurs centaines de mètres de long, en bordure de l'Avre. Après un diagnostic préalable à l'emplacement de la zone ouest, une fouille complémentaire a porté sur le secteur occidental de l'emprise étudiée.

 

Au nord-est, une occupation latènienne, à probable vacation spécifique, est principalement matérialisée par un enclos quadrangulaire (2045 m²) ceint par un fossé large de 2,40 à 2,70 m. La partie interne de l’enclos renferme une série de fosses et de trous de poteaux qui, pour certains sont attribuables à la Tène moyenne. Le comblement a livré entre autre des ossements de chevaux et du matériel associé au domaine militaire datable, par la stratigraphie et par un mobilier peu abondant, des années 280-125 av. n. è.


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Le fossé de l'enclos. Cl. Service d’Archéologie d’Amiens Métropole

 

La limite ouest de l'emprise du diagnostic, localisée à environ 160 m de l'enclos, est marquée par un long fossé orienté nord-est/sud-ouest. Celui-ci s’aligne sur le fond d’un petit relief nommé « vallée de Corbie », entre plusieurs voies de circulations naturelles, à portée de vue de la voie romaine. Bordant le fond de vallon, une série de fosses accueillent des animaux (équidés, bovidés et porcs) non consommés. Dans les trois plus grandes, qui dépassent les 6 m, ils sont déposés au côté de trois individus masculins. L'un d'entre eux est déposé sous un porc et sur le dos, les autres sont déposés sur le ventre et sous des bovidés ou des équidés. Equidés et bovidés sont tous orientés la tête vers l’Avre. Ces fosses sont datées par la stratigraphie et par un mobilier peu abondant de la Téne moyenne. Elles voisinent avec les vestiges d’un habitat groupé ouvert à probable vocation artisanale de la transition La Tène B/C1. Les zones rituelles, enclos et lignes de fosses pourraient constituer des espaces publics liés a cet habitat.

 

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fosses à offrandes qui associe des annimaux d'élevages et un humain
dans un effet volontaire de cortége. Cl. Service d’Archéologie d’Amiens Métropole


L'occupation gallo-romaine couvre essentiellement les Ie-IIIe s. de notre ère. Le bâtiment repéré par R. Agache recoupe le nord-est de l’enclos. Ouvert à l'est, couvrant 243 m², il est composé de quatre salles longées au sud par une galerie de façade flanquée à l'est par un pavillon d’angle.

 

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Les fondations du bâtiment gallo-romain. Cl. Service d’Archéologie d’Amiens Métropole

 

Plusieurs fossés d'orientation différente, suivis sur plusieurs dizaines de m, structurent l'espace. Au sud-ouest, un fossé doublant le fossé laténien structure un habitat matérialisé par un puits, quatre caves et des fosses destinées à entretenir les fossés antérieurs. Une des caves est remarquable. Construite en blocs de craie liés à la terre, elle a été dès son origine, dans la seconde moitié du premier siècle, prévue pour accueillir un four à pain de belle taille. Son comblement a livré une pelle à feu en fer de plus de 1,20 m de long qui traduit pour le moins une activité soutenue. Une seconde cave, non maçonnée, est équipée d’un puissant système de fondation à pan de bois. Elle pourrait avoir accueilli un moulin dont les meules ont été retrouvées à proximité.

 

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Cave avec four domestique. Cl. Service d’Archéologie d’Amiens Métropole

 

Source : Tahar Benredjeb, Carte Archéologique de la Gaule, département de la Somme, à paraître, 2013 et renseignements Yves Le Bechennec..

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 19:00

Courrier picard du lundi 14 janvier 2012

Thézy-Glimont : des gaulois plein les fouilles

 

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Le service archéologique d'Amiens Métropole a fait d'importantes découvertes sur la période gauloise lors des fouilles sur le chantier d'une future résidence pavillonnaire :

une série de fosses avec des squelettes d'animaux et dans trois d'entre elles ces restes d'animaux étaient accompagnés de squelettes humains.

 

Pour lire l'article cliquez ici

 

Voir aussi l'article de Picardie Fr3 du 14/01/2013

Vidéo Fr3 Picardie

 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 19:25

 

Amiens (54, rue Jules Barni, Caserne Dejean). Diagnostic sur 1,4 ha, préalablement à l’aménagement d'un projet immobilier (E. Binet, Service d’Archéologie d’Amiens Métropole, 2012).

 

 

Le site est localisé le long d’une des voies reliant Amiens à Saint Quentin. Il est occupé par une caserne implantée en 1909 dans un vaste bâtiment construit entre 1736 et 1741, le Grand Séminaire tenu par les Lazaristes jusqu’à la Révolution.

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Carte postale de l’extérieur de la Caserne Dejean au début du XXe siècle.

 

*Une inhumation, probablement du bas-Empire, est orientée nord-ouest/sud-est. Le défunt a été enterré dans un coffrage de bois. Du squelette, seule une partie de la boîte crânienne et quelques fragments d’os long sont conservés.

 

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Sépulture. Cl. Service d’Archéologie d’Amiens

 

*Un four à tuiles et/ou briques a également été mis au jour. Ses parties basses sont en bon état de conservation. Le laboratoire, construit en moellons de craie avec un doublage de briques, est divisé en trois canaux situés dans le prolongement des trois alandiers voûtés en briques qui l'alimentaient en chaleur. La sole a disparu. Il peut être daté de la fin du Moyen Âge ou de l’époque moderne.

 

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Vue d’ensemble du four. Cl. Service d’Archéologie d’Amiens.

 

*Quelques fossés et fondations semblent correspondre à des aménagements paysagers liés au Grand Séminaire et des limites de parcelles antérieures, peut-être à mettre en relation avec les jardins et vergers qui existaient lors de l’acquisition des terrains par les Lazaristes au XVIIIe s.

 

cas4.JPG

Négatif d’un aménagement paysager contemporain du Grand Séminaire.

Cl. Service d’Archéologie d’Amiens.

 

Source : E. Binet, rapport de diagnostic.

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 17:28

journaux012

 

PICARDIE
Des chantiers de fouilles aux vitrines de musée

Courrier picard du 23 novembre 2012

 

Des outils de dentiste, un pinceau, un aspirateur et une grosse dose d'huile de coude. Gilles Laperle dégage précautionneusement les ossements retrouvés dans une fosse à crémation. (PhotosFRED DOUCHET)

Des outils de dentiste, un pinceau, un aspirateur et une grosse dose d'huile de coude. Gilles Laperle dégage précautionneusement les ossements retrouvés dans une fosse à crémation. (PhotosFRED DOUCHET)

Il ne suffit pas d'extraire les vestiges du sol. Encore faut-il les analyser pour leur donner du sens et écrire l'histoire. C'est le rôle des labos.

Sachets de plastique transparents et ruban adhésif... Alison Féron emballe précautionneusement les restes d'un bracelet en schistre retrouvés l'été dernier sur le site de fouilles archéologiques de Renancourt.

Quartier de la Croix-Rompue à Amiens. C'est là, dans les locaux du centre de recherches de l'institut national pour l'archéologie préventive (Inrap), qu'atterrit l'essentiel du mobilier trouvé sur les chantiers de fouilles régionaux: «Les fouilles sont prévues sur une période donnée, il n'est donc pas question de réaliser sur place un nettoyage et une analyse poussée des éléments retrouvés, d'autant qu'on ne dispose pas toujours des moyens nécessaires», rappelle Élisabeth Justome, de l'Inrap.

Des tables de travail surélevées, des éviers à l'ergonomie étudiée, des aspirateurs, des bacs, des tamis et des cagettes à n'en plus finir. Partout, jusque dans les bureaux des archéologues.

Et sur chacune d'elles, un lieu, une date, une mention. «Pitgam (Nord), juin2012. Céramiques». Inventaire soigné d'une précieuse matière première qui reste à exploiter.

Le défunt était habillé au moment de la crémation

Derrière son plan de travail, Gilles Laperle, spécialiste du funéraire s'évertue à dégager les restes d'ossements extraits l'été dernier d'une fosse à crémation retrouvée sur le site gallo-romain de Renancourt.

«Les contours ont été dégagés. Les restes se trouvaient probablement dans un coffret en bois qui a disparu». Un grattoir de dentiste pour dégager les sédiments, un coup d'aspirateur pour évacuer la terre... «Là, on retrouve deux fibules (NDLR: de grosses épingles à nourrices qui servaient à fermer les vêtements) qui sont passées au feu».

L'amateur n'y aurait vu que de vagues protubérances couleur rouille au cœur de l'amas osseux. Le spécialiste, lui, y trouve de précieux enseignements qui lui permettent de pousser l'analyse. «Ça suppose que le défunt était habillé au moment de la crémation. Cette fosse date de l'Âge du fer final, au I ersiècle avant notre ère».

En règle générale, on parvient à déterminer l'âge du sujet. Ici un pré-adulte. Sa corpulence aussi, car il existe des normes en matière de poids des ossements.

Plus rarement, on parvient à identifier le sexe : «C'est l'os coxal qui donne les indications les plus fiables. Or il tient très mal à la crémation», rappelle Gilles Laperle.

Pitgam, sur le chantier du gazoduc Dunkerque-Gournay-sur- Aronde, la Zac Boréalia à Amiens, les fouilles du château de Liancourt, celles du château de Boves, de Brissay-Choigny ou de Prémontrés dans l'Aisne...

Absolument toutes les découvertes effectuées sur les chantiers de fouilles préventives passent ainsi en laboratoire pour être nettoyées, décortiquées, analysées et, le cas échéant, réparées.

Avant d'être soigneusement répertoriées, dessinées, puis portés sur des plans par les topographes. In fine, les responsables d'opération réalisent un dossier qui viendra grossir les rayons d'une abondante documentation consultable en ligne.

Avant que les vestiges eux, ne prennent le chemin du musée ou d'un centre de conservation et d'études.

PHILIPPE FLUCKIGER

 

Cliquez sur le lien vers l'article pour voir l'album photos

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