La lettre du festival du film d'archéologie d'Amiens

n° 15

Dernières nouvelles :

*Aucune modification dans la programmation à signaler (ici)

*L'affiche définitive (ici), le dépliant-programme (ici) et l'invitation sont à l'imprimeur. Nous les aurons mercredi.

Les invité-e-s (suite) :

Ont d'ore

s et déjà confirmé leur présence au Festival :

Yves Bourgeois, réalisateur de « Dans le sillage de Monsieur de

Lapérouse».

Jean Brodeur, chargé d'opération Inrap, pour le film « Un temple dédié au dieu Mithra à Angers »

Catherine Hänni, du Laboratoire paléogénétique et évolution moléculaire, CNRS, ENS Lyon (Institut de génomique fonctionnelle de Lyon – IGFL), pour le film « Archéologues de l'ADN »

Marie Ange Landais, Conservatrice du Musée d’archéologie & d’histoire de Blaye, pour le film « La Chanson de Roland »

Jean-Luc Locht, chargé d'opération Inrap, pour le film « Quand Néandertal faisait halte en bord de Seine »

Hangest-sur-Somme. Fouille sur 3,3 ha, préalablement à l’aménagement d'un Parc éolien

(Emmanuel Petit, Inrap, 2012).

*A l'emplacement d'une première éolienne, une occupation de La Tène ancienne est matérialisée par une grande fosse et un silo distants de 30 m. Le silo, conservé sur 1 m de profondeur, a livré une douzaine de vases et une petite fusaïole en terre cuite. (eol 1)

Le silo. Cl. Inrap

La fusaïole. Cl. Inrap

*Environ 400 m plus au nord-est, une occupation antique a livré deux fosses distantes d'une dizaine de m. L'une d'entre elles a livré de la céramique de la seconde moitié du Ier /début IIe siècle dont une estampille sur sigillée de la Graufesenque (MERCATO). (e 6)

*Enfin, 1600 m plus à l’est, sur un versant, une autre fosse isolée a livré une quinzaine de vases attribués au premier âge du Fer-début La Tène ancienne (Hallstatt D ?). E.4

Source : T. Ben Redjeb, Carte Archéologique de la Gaule – Somme, à paraître

La lettre du festival du film d'archéologie d'Amiens

n° 14

Dernières nouvelles :

*Quelques modifications dans la programmation sont à signaler. cliquer ici

Le film « La grotte Chauvet Pont d'Arc restituée » est supprimé et sera remplacé par une intervention de 15-20' de David Huguet, Chargé des projets culturels au Syndicat Mixte de l'Espace de. Restitution de la. Grotte Chauvet (voir ici : http://www.grotte-chauvet.org/contact-2/ )

Les invité-e-s (suite) :

Ont d'ores et déjà confirmé leur présence au Festival :

Luc Ronat, réalisateur de « Peintures San en lumière » et « Le parfum retrouvé ».

Stacey Mannari et Pietro Galifi réalisatrice et réalisateur de « Néron et la Domus Aurea »

Baudouin Koenig et Fulvia Alberti, réalisateurs de « Leptis Magna, Un rêve de Rome en Afrique »

Christine Le Goff coréalisatrice de « Les énigmes du Sphinx » et « Les cathédrales dévoilées »

Paul Rambaud et Claude Delhaye, réalisateurs de « Une dame, des pierres, des hommes »

Sophie Aspord-Mercier, docteur en histoire de l'Art et Archéologie intervenante dans le film « A la recherche des Arches perdues du Pont de Sommières »

Emilie Claud, tracéologue (Inrap), intervenante dans le film « Découpe d'un bison avec les outils de l'Homme de Néandertal »

Viendront sauf empêchement de dernière minute :

Juliette Lambot réalisatrice de « Cosquer, sauvée des eaux »

Philippe Brissaud, Directeur de la Mission Française des Fouilles de Tanis intervenant dans le film « Les derniers trésors d’Egypte »

Dominique Grimaud-Hervé, palaoanthropologue, museum national d'histoire naturelle de Paris intervenante dans le film « L'Homme de Flores ou le conte des derniers Hobbits »

S'est décommandé :

Vincent Guichard, directeur de Bibracte, centre de recherche européen et musée de la civilisation celtique intervenant dans le film « Gergovie, archéologie d'une bataille ». Il sera remplacé par Serge Lewuillion, Chargé de cours à l'université de Picardie et Chargé de mission à Bibracte

Les fouilles du château de Démuin

Article du Courrier Picard samedi 10 mars 2012

Le chantier archéologique d'Univ Archéo à Démuin poursuit ses premières fouilles dans l'enceinte du château médiéval. Elles devraient durer jusqu'à fin avril. 

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Voir une vidéo : cliquez ici

Conférence vendredi 16 mars 2012 sur l'actualité archéologique de Beauvais par Jean-Marc Fémolant.

20h30 - Salle Robida - Drac de Picardie à Amiens - 61 rue Saint Fuscien - Entrée libre.

PLACE DU JEU DE PAUME

Depuis le 1er août une équipe de 15 personnes du Service archéologique de la Ville de Beauvais réalise une première tranche de fouilles sur le site de la place du jeu de Paume.

Ce chantier, couvrant près de 3200m2, a permis de mettre au jour les vestiges, remarquablement bien conservés, de l'entrée orientale de la ville médiévale et moderne. En effet les restes de la porte de Bresles, encore nantie de son pont lui-même conforté d'un bastion, ont été retrouvés par les archéologues municipaux.

Les premières traces d'occupation du site sont représentées par une voie antique matérialisant l'axe primitif de l'actuelle rue du 27 juin 1472. Cette chaussée, aménagée sur plusieurs mètres d'épaisseur avec des recharges successives de silex, reliait Beauvais à Clermont. Notons également la présence de plusieurs sépultures proches de cette voirie.

Au début du Moyen Age, de multiples fosses sont creusées sur ce site pour en extraire du limon. Cette matière, transformée en torchis, servait à la réalisation des habitations.

A partir du XIIIe siècle, les lieux sont profondément remaniés avec, notamment, l'édification du premier système défensif comprenant un rempart en pierre conforté par un large fossé d'une grande profondeur.

Cet angle de ville comportait une entrée assujettie d'un pont levis dont la fosse a été retrouvée. Les fondations, matérialisant l'ancienne porte de Bresles et comprenant plusieurs phasages de construction, ont été mises au jour. Elles indiquent que cette entrée a été de multiples fois réaménagée entre le Moyen Age et la période contemporaine. L'ouvrage d'art découvert par les archéologues fut partiellement démantelé à la fin du XVIIIe siècle. Il comportait, à l'origine six, arches.

Les vestiges visibles aujourd’hui correspondent au dernier état d’utilisation de ce pont dont une partie a été conservée sur plus de quatre mètres de haut. En effet les trois imposantes arches restantes semblent avoir été sauvegardées lors de la mise en place d'une canalisation maçonnée afin d’être utilisées pour collecter les eaux usées à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle.

Un bastion, qui protégeait à l'origine l'accès au pont et à la porterie, a également été découvert. Cette construction, vaste et massive, est elle aussi préservée sur plus de quatre mètres de hauteur mais seul le flanc et la face méridionale ont été mis au jour. Toutefois l’intérieur de ce bastion renfermait encore les restes d'une grande salle basse. L'usage de cette dernière n'a pas pour l'instant été élucidée (poudrière, salle de munitions ou de gardes, emplacement d'un moulin, etc.).

Cet ensemble architectural exceptionnel mérite d'être conservé in situ. Sa pérennisation sur place ainsi que sa mise en valeur en feront un des fleurons de l'architecture civile et militaire de Beauvais.