La lettre du festival du film d'archéologie d'Amiens n° 16
Dernières nouvelles :
*Voici la liste actualisée des réalisateurs et archéologues qui ont annoncé leur venue au Festival, les premiers pour présenter leur film avant leur projection, les seconds pour répondre aux question des spectateurs après. Voilà qui nous promet de riches éclairages sur les sujets qui seront développés. Il faudra bien sûr prendre en compte les éventuelles « défections de dernière minute et la possibilité de nouveaux intervenants d'ici le festival.
A l'heure où nous écrivons ces lignes, ont d'ores et déjà annoncé leur participation.
Parmi les réalisateurs : Catherine Adda, Fulvia Alberti, Marc Azéma, Yves Bourgeois, Sophie Cattoire, Axel Clévenot, Pénélope de Bozzi, Claude Delhaye, Bernard Férié, Pietro Galifi, Guillaume Hecht, David Geoffroy, Baudouin Koenig, Juliette Lambot, Christine Le Goff, Matthieu Lemarié, Pedro Lima, Stacey Mannari, Mathieu Pradinaud, Olga Prud'homme Farges, Nicolas Jouvin, Philippe Psaïla, Thierry Ragobert, Paul Rambaud, Luc Ronat, Philippe Tourancheau et Laurent Védrine.
Et parmi les chercheurs : Sophie Aspord-Mercier, docteur en histoire de l'Art et Archéologie, Marc Azéma, membre de l'équipe scientifique de la Grotte Chauvet, Dominique Baffier, conservateur de la grotte Chauvet , Philippe Brissaud, Directeur de la Mission Française des Fouilles de Tanis, Jean Brodeur, Chargé d'opération, Inrap, Yann Brun conseiller sûreté à la Direction Générale du patrimoine du Ministère de la Culture, Emilie Claud, tracéologue (Inrap), Elisabeth David, chargee d'études documentaires au Musee du Louvre, membre de la mission du Louvre à Mouweis, Sandra Greck, co-responsable de la fouille d'Arles, Dominique Grimaud-Hervé, palaoanthropologue au museum national d'histoire naturelle de Paris, Catherine Hänni, Laboratoire paléogénétique et évolution moléculaire, CNRS, ENS Lyon (Institut de génomique fonctionnelle de Lyon – IGFL), Etienne Jaxel-Truer, architecte et concepteur 3D, Marie Ange Landais, Conservatrice du Musée d’archéologie & d’histoire de Blay, Jean-Luc Locht, Chargé d'opération, Inrap, Sébastien Minchin, directeur du Museum de Rouen, Gilbert Pémendrant, propriétaire de la grotte ornée de Bernifal et Guy Perazio, expert en numérisation 3D.
*Nous avons reçu les affiches, les dépliants-programme et les invitations. Ces deux derniers sont disponibles à l'accueil de la DRAC de Picardie ou sur simple demande à : tahar.benredjeb@culture.gouv.fr.
*Le jury du festival décernera cinq prix :
le Grand Prix du Festival doté d'une somme minimum de 5000 euros,
alimenté par GRTGaz, KOGEBAN et une souscription qui sera lancée auprès des
spectateurs durant le festival)
le Prix de la DRAC de Picardie de 2500 euros, attribué au meilleur film
consacré à l'archéologie métropolitaine,
le Prix Jules Verne -Amiens Métropole (1500 euros), attribué au film
faisant ressortir le mieux l'aspect aventure humaine de l'archéologie,
le Prix GRTgaz "archéologie et partenariat industriel" (1500 euros),
attribué au documentaire dans lequel les relations entre le monde
industriel et les fouilles archéologiques sont le mieux mises en valeur,
le Prix du Conseil général de la Somme (1000 euros) attribué au meilleur
court-métrage par un jury composé d’une quinzaine d’élèves du Collège
d’Airaines
Membres du jury :
Sous la présidence de Bruno Bréart, conservateur général du patrimoine,
Jean-Louis Bernard, archéologue à l’Institut National de Recherches
Archéologiques Préventives
Karine Berthier, service archéologie d'Amiens Métropole
Fanny Burillon, enseignante à la cité scolaire Lamarck (Albert)
Nicole Payen, présidente de l’association du Petit Patrimoine Picard,
Blaise Pichon, maître de conférence, Université Blaise
Pascal-Clermont-Ferrand II,
Philippe Richard, animateur de l’atelier audiovisuel d’Ailly-sur-Noye,
Yoann Zotna, directeur du Centre archéologique départemental de
Ribemont-sur-Ancre.
*Nous avons désormais l'ensemble des préfaces et avant-propos des membres du comité de parrainage du Festival. Ce qui va nous permettre de déposer le catalogue à l'imprimeur dès ce lundi.
Préface
*Les œuvres de Lascaux, d’Altamira, du Roc-aux-Sorciers constituent avec la grotte de Chauvet-Pont d’Arc, les exemples les plus fameux de l’art pariétal du Paléolithique supérieur européen. Parmi elles, les peintures de l’époque aurignacienne de Chauvet, découverte en 1994, sont tout à fait remarquables et fascinantes, car elles sont les plus anciens joyaux paléolithiques de l’art rupestre connus à ce jour, vieilles 36 000 ans. C’est toujours une émotion esthétique intense qui nous accapare dans ces hauts sites de notre humanité première, qui nous interroge, qui nous met également en communication, en « amitié » comme disait Bataille à propos de Lascaux, avec ces hommes de la préhistoire.
En ce début d’année 2012, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie et du Développement durable, et moi-même, avons décidé de proposer au nom de la France la grotte Chauvet-Pont d'Arc à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des biens culturels. Il s’agit là d’une décision historique qui constitue une étape majeure pour ce projet, porté par la Région Rhône-Alpes et le Conseil général de l'Ardèche, en lien avec l’Etat et l’Association pour la mise en valeur de la grotte Chauvet – Pont d’Arc.
Je me réjouis donc que l’époustouflant documentaire de Werner Herzog, La Grotte des rêves perdus, immersion en trois dimensions dans la grotte de Chauvet, vienne inaugurer le Festival de film d’Archéologie d’Amiens. À travers cette rencontre du cinéma et de l’archéologie dont le festival s’est fait une spécialité, c’est l’histoire des hommes, des sociétés et des civilisations dont nous sommes issus, qui nous est donnée à voir. Je tiens à saluer le travail de Tahar Ben Redjeb, le directeur du festival et toute son équipe, pour la qualité de la programmation de cette onzième édition, à laquelle je suis heureux, une fois de plus, d’accorder mon patronage. Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication.
La grotte Chauvet, découverte en décembre 1994 par trois spéléologues se range dès à présent parmi les sanctuaires les plus importants et les plus originaux connus dans l’art franco-cantabrique. Plus de 420 représentations animales ont déjà été recensées par l’équipe scientifique. Cela en fait l’une des grottes paléolithiques les plus abondamment décorées en Europe. Les techniques utilisées sont remarquablement élaborées : recherche fréquente d’effets de perspective ; mise en œuvre de l’estompe pour donner des effets de relief ; détourage de certains animaux pour en accentuer les contours ; préparation par raclage de certaines parois. Cela présente d’autant plus d’intérêt que l’art de la grotte Chauvet est beaucoup plus ancien que celui de Lascaux, plus de 35 000 ans, ce qui change nombre de conceptions sur l’évolution de l’art pariétal. Dorénavant, il n’est plus possible de considérer que cet art s’est développé à partir de débuts frustes et grossiers et a connu une évolution linéaire. Il est plus probable d’envisager des apogées et des déclins nombreux, et la coexistence dans des régions différentes, à la même époque, de formes d’art très évoluées et d’autres qui l’étaient beaucoup moins. L’équipe scientifique a publié plusieurs livres : J. Clottes (dir.), 2001 (2010) : « La Grotte Chauvet. L’Art des Origines », Paris, Le Seuil. J. Clottes et M. Azéma, 2005 : « Les Félins de la grotte Chauvet ». Paris, Le Seuil. B. Gély et M. Azéma, 2005 : « Les Mammouths de la grotte Chauve ». . Paris, Le Seuil. J.-M. Geneste (dir.), 2005 : « Recherches pluridisciplinaires dans la Grotte Chauvet ». Journées SPF, Lyon, 11-12 Octobre 2003, Société Préhistorique Française, Travaux 6. En 2012, la France demande à l’UNESCO de placer Chauvet sur la Liste du Patrimoine mondial. Jean Clottes, directeur de l’équipe scientifique de la grotte Chauvet.
*La sous direction de l'archéologie se réjouit de l'organisation de cette nouvelle édition de ce festival du film d'archéologie d'Amiens, devenu une référence dans le domaine et à ce titre très attendu par l'ensemble de la communauté scientifique mais également par le grand public. La qualité du programme proposé témoigne une fois de plus du fort investissement de ses organisateurs et de leur souci d'offrir un spectacle combinant plaisir et diffusion de savoir. Nul doute que le public répondra de nouveau présent à ce rendez vous, chacun pouvant constater son intérêt jamais démenti pour le patrimoine archéologique.Toutefois, comme l'a souligné Francesco Bandarin, sous-directeur général de l’UNESCO pour la culture : « Le patrimoine archéologique est une espèce menacée. » Cette menace se présente malheureusement encore trop souvent sous la forme de pillages réalisés au moyen des détecteurs de métaux, en dehors bien entendu de toute autorisation. Or une telle utilisation de détecteurs de métaux par un public non formé en archéologie constitue une réelle menace pour le patrimoine car cette pratique entraîne la multiplication de trous dans le sous-sol, réalisés par des personnes non expérimentées et sans aucun repérage sur le plan de la stratigraphie. Elle cause également des dommages irréparables au terrain archéologique car les détecteurs permettent d’atteindre des profondeurs de 30 à 50 cm et donc de remuer des quantités de terre importantes. En outre, cette pratique est le plus souvent le résultat d’initiatives isolées alors que de véritables fouilles doivent être le travail d’une équipe pluridisciplinaire et non d’un seul individu. Conscient de ce péril, le ministère de la culture et de la communication multiplie les actions de sensibilisation et de pédagogie afin d'informer chacun sur les dangers d'une telle pratique non encadrée. Sans oublier non plus le volet répressif car de tels comportements constituent des infractions, lesquelles à ce titre doivent être poursuivies et sanctionnées. Je formule le vœu que le succès de ce festival contribue à l'action pédagogique engagée et permette à chacun de mieux prendre conscience de la richesse du patrimoine archéologique et de la nécessité de laisser le soin à des professionnels de l'étudier et de le conserver dans l'intérêt général. Marc Drouet, sous-directeur de l'archéologie.
*L’Inrap, partenaire du Festival du film d’archéologie d’Amiens
Depuis plusieurs années, l’Institut national de recherches archéologiques préventives soutient le Festival du film d’archéologie d’Amiens.
La production documentaire est en effet un outil privilégié de médiation ; l’institut y consacre des moyens significatifs, au titre de missions de diffusion de la connaissance. Ainsi, depuis 2005, l’Inrap a suscité ou s’est associé à la production de dix longs métrages documentaires, trente courts et dix films d’animation. En outre, l’institut produit régulièrement des reportages pour son site Internet qui en propose aujourd’hui plus de cent vingt.
Parmi les réalisations les plus significatives, on peut citer : Vercingétorix de Jérôme Prieur, L’autoroute à remonter le temps de Stéphane Bégoin, Reims la romaine de Jean-Paul Fargier, Les Premiers Européens d’Axel Clévenot, L’archéologue et le bulldozer d’Alexandre Auque et Sylvie Briet, Les fouilleurs de Juliette Senik, Le Déjeuner sous l’herbe de Laurent Védrine, Les esclaves oubliés de Tromelin de Thierry Ragobert, La route des amphores de Nicolas Jouvain, la série « Les Sciences de l’archéologie » de Pascal Magontier et Hugues de Rosière, ou les films d'animation Les experts de l’archéologie de Joris Clerté, Marc Chevalier, Pierre-Emmanuel Lyet.
De nombreux projets sont en production : Le canal des ch’tis de Philippe Fontenoy, Le tombeau de l’URSS de Jean-Paul Fargier, Le crâne de Descartes d’Axel Clévenot, Le camp du Dauphin de Laurent Marmol et une série thématique produite programmée par Arte en 2103.
Enfin, pour différents contextes de médiation, l’Inrap produit des documents pédagogiques : sur les méthodes de l’archéologie ou ses métiers… dont une sélection est distribuée par l’Adav.
La diffusion de ces productions sur différentes antennes permet d’atteindre un public important ; le Festival du film d’archéologie d’Amiens est un contexte privilégié pour leur présentation. Jean-Paul Jacob, Président de l’Inrap.
Avant propos
Gérer, protéger et étudier le patrimoine archéologique font partie des missions essentielles de la direction régionale des affaires culturelles de Picardie. Remettre en perspective, faire partager au grand public et valoriser les multiples découvertes exhumées du sol picard constituent un autre aspect non moins fondamental de l'activité des différents acteurs de l'archéologie. Les possibilités pour le grand public de plonger aux sources de son histoire sont multiples : journées porte-ouverte sur les chantiers de fouilles, journées régionales ou nationales de l'archéologie, expositions et conférences rythment la vie culturelle picarde. Le Festival du Film d'Archéologie d'Amiens, avec sa programmation riche, variée et accessible au plus grand nombre, constitue l'une des vitrines d'une science exigeante. Les films sélectionnés, les possibilités de rencontre conviviales avec des réalisateurs et des chercheurs nous permettent de plonger aux origines de l'humanité et de se nourrir des multiples apports des civilisations passées. Cette onzième édition du Festival bénéficiera du soutien technique et financier habituel de l'Etat et je lui souhaite un plein succès. Michel Delpuech, Préfet de la Région Picardie, Préfet du département de la Somme
.C’est toujours un grand plaisir de découvrir la programmation du Festival du film archéologique d’Amiens. Et la onzième édition est à la hauteur des précédentes. De Néandertal aux esclaves oubliés de Tromlin, en passant par Lapérouse, dont l’expédition préoccupa Louis XVI jusqu’au pied de la guillotine, vous découvrirez les toutes dernières hypothèses sur l’évolution de l’Homme, de ses sociétés, de ses rites. Vous irez de découvertes en découvertes. Une jeune fille prêtre dans le Pérou antique ? Etonnant. L’Atlantide de l’âge de pierre, ou comment le réchauffement climatique et la montée des eaux du mésolithique a englouti une civilisation bien plus avancée que l’on ne le croyait, là se trouvent aujourd’hui Manche et Mer du Nord. Prémonitoire ? La chute de Leptis Magna, vitrine de Rome en Afrique. Tremblement de terre, invasion, ensablement ? Vous voyagerez dans le temps, et dans l’espace : dans l’incontournable Egypte, au pays des Mayas et des Aztèques, en Italie, au Cambodge … La Picardie, riche de ses 10 000 sites archéologiques, et qui vit naître et travailler deux maîtres de l’archéologie, Jacques Boucher de Perthes, et Roger Agache, récemment disparu, n’est pas oubliée : ses cathédrales sont au centre d’un fort beau documentaire. Films, rencontres avec chercheurs et spécialistes, permettent une vulgarisation intelligente des diverses facettes de la science archéologique. La culture, la connaissance pour tous a toujours été une priorité, pour la Région ; le festival du Film archéologique d’Amiens est en parfaite cohérence avec cet objectif, puisqu’il permet de découvrir, d’approfondir, sans débourser un euro, et qu’il est décentralisé sur tous les territoires picards jusqu’à la fin de l’année. Bon festival à toutes et à tous ! Claude Gewerc, Président du Conseil régional de Picardie Claude Gewerc, Président du Conseil régional de Picardie.
L’effet Acheuléen. Je n’ai de cesse de le répéter : nous pouvons être fiers de notre département ! Et pour le sujet qui concerne cette préface, comment ne pas l’être ? Des hommes illustres ont en effet honoré la Somme et l’ont fait connaître dans le monde entier, au travers de leurs découvertes archéologiques… Ils le firent d’ailleurs fort modestement. Il y eut Casimir Picard qui fit, le premier, la distinction entre haches de pierres polies et haches de pierres taillées. Au sein de la société d’émulation dont il fait partie, Il initie d’autres membres dont un haut fonctionnaire des douanes… Il s’agit de Jacques Boucher de Crèvecoeur de Perthes, considéré, de manière unanime, comme le fondateur de la science de la Préhistoire. Il y eut également Roger Agache, pionnier de l’archéologie aérienne, qui fit progresser les recherches sur les gaulois mais aussi les gallo-romains. Il mit notamment à l’honneur le sanctuaire situé à Ribemont sur Ancre ; ce site abrite désormais le Centre archéologique qui bénéficie d’une reconnaissance internationale, en matière d’étude des religions celtiques et gallo-romaines. Le Conseil général a d’ailleurs à l’étude, avec le Centre archéologique, la mise en valeur de ce qui constitue une véritable Vallée de l’archéologie, entre Samara et Ribemont sur Ancre ; cette dernière enrichirait le Grand Projet Vallée de Somme, lui-même relié au Grand Site de France que constitue désormais la Baie de Somme, le littoral et son arrière pays. Nous sommes à pied d’œuvre pour harmoniser et mettre en valeur les découvertes effectuées par des femmes et des hommes passionnés d’histoire. Une vie archéologique riche, une Baie préservé et labellisée, des projets de développement durable et résolument tournés vers l’avenir… Oui, comment ne pas être fier de notre département et de son histoire ? Cette histoire qui nous rassemble aujourd’hui autour de ce qui nous forgea et autour d’une culture commune universelle. Christian MANABLE Président du Conseil général de la Somme Texte Manable
* L’archéologie est le trait d’union entre notre passé et notre présent. A Amiens métropole, nous avons su le comprendre.
Cette année, nous avons créé un nouveau service d’archéologie préventive qui semblait essentiel pour concilier aménagement et archives de nos sols. Avec une histoire riche, depuis la préhistoire, en passant par la Gaule, les vestiges romains ou encore le dynamisme commercial du Moyen-Age, nous avons beaucoup à découvrir sur notre territoire. Ce service public nous l’avons souhaité local pour être au plus près des projets d’urbanisme tout en restituant les découvertes à la population. Fidèle à mon souhait émis lors de l’édition précédente, je me réjouis de voir ce nouveau service participer au jury du festival.
Les premières fouilles ont débuté à la citadelle cet automne et sont déjà pleines de surprises. La surprise, c’est ce que réserve souvent cette science qu’est l’archéologie. De découvertes en découvertes, c’est une aventure humaine qui se construit, autour d’expériences passées. C’est cette passion, cet esprit aventurier qu’Amiens métropole souhaite souligner à travers le prix Jules Verne dont elle a doté l’évènement.
Lors de cette 11ème édition, le festival se penchera sur la Grotte Chauvet pour soutenir l’inscription du site au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce label est une référence. Il permet notamment de préserver le patrimoine historique, comme nous le faisons avec nos partenaires pour la cathédrale d’Amiens ou son beffroi. Nous soutenons, au même titre, l’inscription, portée par le Conseil général, des sites de la Grande Guerre à ce même patrimoine.
Je souhaite à tous les passionnés d’histoire, aux curieux, aux amateurs de la découverte de se rendre nombreux à ce festival en accès libre. Gilles Demailly, Président d’Amiens Métropole.